Libre comme l’R – saison 11 12

FESCH.TV INFORMIERT:

Présentation de la saison 2011-2012 du Rideau de Bruxelles.

Edito
C’est fait. Le Rideau a lâché les amarres. Il y a 68 ans, Claude Etienne investissait les lieux, (ré)inventant le théâtre belge. Mais aujourd’hui :
Bye bye BOZAR !
Bon, c’est vrai, ces dernières saisons déjà, on avait pris l’habitude de faire des infidélités à la Casa Horta, allant fouiner aux quatre coins de Bruxelles, en quête de terres plus accueillantes. Mais cette fois, c’est du sérieux. On ne reviendra pas sur nos pas.
Nous voilà peuple nomade. Libre comme l’R. En quête d’une terre promise. On n’est pas morose pour autant. Que du contraire. On se sent diablement vivant !

Et heureusement. Parce qu’on a du pain sur la planche, les amis. On ne peut tout de même pas laisser à nos enfants un monde dans cet état. Personnellement, au lieu de me morfondre dans une désespérance très tendance, j’ai voulu réunir quelques camarades de tous âges et de toutes conditions qui ont des choses à dire sur des sujets variés. Des sujets qui me préoccupent et pourraient éveiller votre curiosité.
Parmi ces camarades, la plupart sont vivants, quelques-uns sont morts (même si plus vivants que certains vivants), certains sont des certaines, d’autres sont des certains qui, en certaines circonstances, préfèrent les certains aux certaines… Il y a des Juifs, des Noirs, des Arabes et même des Flamands – c’est vous dire le bazar !

Certes, ça ne plaira pas aux nostalgiques des frontières étanches et des identités-pédigree. Tant pis. On ne peut pas plaire à tout le monde.
Quant à ceux qui attendent du théâtre l’évasion facile et la détente narcotique, je m’en voudrais de leur vendre un chat dans un sac. Au Rideau, ça jubile, ça touche au cœur, ça secoue les tripes, mais autant vous prévenir : niveau méninges, on risque cette année encore de croiser quelques trublions bien décidés à nous empêcher de penser en rond. Ils le feront sans provocation gratuite, le plus souvent avec humour… Mais on risque de traverser quelques zones de turbulence. Et sur notre frêle esquif, il faudra se contenter de la classe tous risques.

Pour ce qui est de l’accueil, promis, on vous recevra comme si vous veniez manger à la maison. Sans luxe et sans chichis. Dans la joie d’un partage simple et chaleureux. Nous avons choisi avec soin quelques théâtres amis où nous déclinerons notre saison. De bonnes adresses. Des auberges à taille humaine. On sera fidèle au poste pour vous y accueillir et recevoir vos louanges ou vos coups de gueule. Et désormais, nous serons aussi au bout du fil, assurant nous-mêmes le service des réservations. N’hésitez pas à nous appeler. Au Rideau, on adore papoter. De tout et de rien.

Libre comme l’R je vous dis.

Michael Delaunoy, directeur artistique







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